DU BON USAGE DES TROTTOIRS…

Voilà quelques mois, le journal municipal se faisait l’écho de l’exaspération d’administrés inquiets pour la sécurité des piétons exposés à s’aventurer sur la chaussée afin de contourner des véhicules garés sur les trottoirs. Aujourd’hui, force est de constater qu’après cette alerte et une indéniable prise de conscience… qui n’a duré qu’un temps, les stationnements inopportuns sont redevenus légion.

Enfants de retour à pied de l’école ou fraichement déposés par le bus scolaire, parents en promenade avec ou sans poucettes… bref nombreux sont ceux qui contactent la mairie pour faire état de cette dégradation de la condition piétonne. Si le nécessaire a été fait lors de la requalification de la traversée du village permettant à tout un chacun de déambuler en toute quiétude, il est clair qu’il n’est pas question de laisser la situation se dégrader en d’autres endroits de la commune.

Pour rappel, depuis juillet 2015, le code de la route a considérablement durci sa position concernant le stationnement ainsi, «  Est considéré comme très gênant pour la circulation publique l’arrêt ou le stationnement […] d’un véhicule motorisé […] sur les trottoirs.» Conduisant à ce que cela soit «puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. » Soit 135 €. Pour le détail, reportez-vous à l’article R417-11 du code de la route.

L’arrêt est toujours considéré comme de courte durée, consacré soit à la montée ou dépose de passagers ou au chargement/déchargement du véhicule. Le stationnement est caractérisé par sa durée plus longue, l’arrêt du moteur et l’absence du conducteur et cela, même, si c’est devant chez soi !

La piétonisation en traversée de village a imposé aux habitants et possesseurs de véhicules de se garer aux emplacements prévus et nous concevons l’effort que cela a représenté. Dans le cas, par exemple du PAE des Cadenèdes, les lots prévoyaient la délimitation, sur chacun, d’un emplacement accessible destiné au stationnement. Que ceux-ci aient été finalement clôturés ou non réalisés est un état de fait qui n’exonère en aucune manière du respect de l’usage fait du domaine public surtout lorsqu’il est question de la mise en danger d’enfants ou promeneurs.

Alors, possesseurs de véhicules ne vous exposez pas aux désagréments d’une possible verbalisation, ou bien pire d’être incriminés dans un sombre accident…

Un autre moyen d’empêcher l’usage des trottoirs par les piétons : la luxuriance de la végétation. Il appartient au propriétaire riverain de faire en sorte que plantes ou branches n’empiètent pas sur le domaine public. Assurez-vous de l’entretien régulier de la végétation arbustive en bordure de cheminement en sorte qu’elle n’empiète pas sur celui-ci et veillez à l’absence de branches et branchages en porte-à-faux par un contrôle et une taille réguliers.

Enfin, la question de l’occupation temporaire du domaine public lors de travaux (échafaudages, matériaux, etc.) n’est possible qu’à la condition d’une autorisation qu’il vous faut motiver et solliciter auprès de la mairie avant le début des travaux. Si la réponse est positive, il vous sera délivré un permis de stationnement délimité dans le temps.

Bref, quelques règles simples, aisément mises en œuvre pour un meilleur vivre ensemble.